25 mai 2007

Georges Solar vs Mc Brassens

Il n’a ni la moustache de l’un, ni la casquette de l’autre, mais Alexis HK est pourtant bien une sorte de croisement entre Brassens et un rappeur. Brassens de par ses textes narrant des histoires et empreints de poésie, “Son histoire à lui / Celle de celui / Qui partit un jour pour où”. Le rap de par son flow, une diction particulière et assez inimitable, qui lui permet de faire entrer dans une mesure bien plus de mots que de temps. “Ecoute un peu l’histoire de Mitch le vengeur / Ecoute toujours tes rêves même si ton père te fait peur”.
Alexis HK, c’est aussi une voix, sépia, aux accents d’une époque révolue mais ne sombrant pas dans une nostalgie larmoyante. Une voix au service de textes finement ciselés “En noircissant le blanc, j’effaçais bien des peines”. Car la plume de monsieur HK est habile, son lexique est riche. L’équilibre est précaire lorsqu’on ose quelques préciosités tout en s’interdisant de tomber dans le discours ampoulé.

Mais plutôt que de sombrer dans le dithyrambe, la meilleure chose qu’il me reste à faire est de vous conseiller l’écoute de quelques de ses morceaux en visitant cette page.

1 commentaire:

camille a dit…

moi ça me plait bien.
et en concert, ça donne quoi ?

 

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