29 septembre 2006

Maman, le plus vieux métier du monde...

Une récente étude du Conseil National de Recherche du Canada, dont les résultats ont inondé nos quotidiens cette semaine, a offert à la France un record que la plupart des médecins ne s’expliquent toujours pas à ce jour. Il semblerait en effet que la « jeune maman » la plus âgée du monde vive quelque part en plein cœur de Paris, forte de ses quelque 500 ans d’existence ! Comment cette femme, objet de fantasmes divers et condamnée à vivre recluse dans une cave, laissant un de ses sosies œuvrer à sa place pour contenter le regard de milliers d’objectifs, a-t-elle pu dissimiler sa maternité durant tant d’années ? Elle qui telle une prostituée du quartier rouge d’Amsterdam se donne en spectacle derrière une vitrine tout juste capable de la protéger du crépitement des flashes de photographes amateurs tremblants devant ses courbes. Elle que certaines mauvaises langues avaient accusé de travestissement ou que d’autres auteurs en quête de notoriété et d’argent facile ont placé au centre d’improbables intrigues…
Le secret de cette maternité, jalousement gardé derrière un sourire mystérieux, n’a pas résisté aux chercheurs canadiens du CNRC et à leur système d’imagerie tridimensionnelle, échographie capable de photographier dans le ventre de sa mère un enfant déjà né ! Comble du voyeurisme, me direz-vous, et je ne pourrais qu’acquiescer. C’est pourquoi je ferai taire les débats en présentant le plus simplement du monde tous mes vœux de bonheur à la Joconde et à son enfant. Cette même Joconde qui non contente de détenir le record du tableau le plus reproduit peut aujourd’hui s’enorgueillir d’être la plus vieille maman du monde.
Etonnant, non ?

J'expliquerai prochainement comment des chercheurs norvégiens pensent avoir retrouvé le père de l’enfant. Affaire à suivre.

Mieux vaut ne penser à rien...

"Mieux vaut ne penser à rien que ne pas penser du tout, rien c'est déjà beaucoup." (Serge Gainsbourg)
Les doux aphorismes de Serge Gainsbourg ayant accompagné ma pré-adolescence, mon adolescence et mon interminable attente sur le perron de la grande maison des adultes, je m'en suis approprié certains que j'ai même eu l'outrecuidance de décliner à ma convenance. Ainsi, "Mieux vaut ne penser à rien (...)", cité ci-dessus, a lentement évolué vers une forme plus affirmative, troquant la pensée contre la parole (encore un couple célèbre) : "mieux vaut parler seul que ne pas parler du tout." Du soliloque au blog, il n'y avait qu'un pas que ma paire de souliers 46 fillette m'a permis de franchir prestement.
 

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